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CCDH & CCME

18 janvier 2009

Publié le : 15.01.2009 | 06h50Par : Abdallah

Publié le : 15.01.2009 | 06h50
Par : Abdallah Darkaoui

«Les droits des migrants entre instruments internationaux et législation nationale» est le thème d'une table ronde, organisée mardi à Rabat, à l'initiative du ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.

Organisée en partenariat avec le Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH) et le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la célébration du 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme et de l'anniversaire de l'adoption par l'Assemblée générale des Nations unies de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs familles.

Dans une déclaration à la presse à l'issue de cette rencontre, le ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Ameur, a indiqué que cette table ronde offre l'opportunité d'examiner la conformité des législations nationales aux conventions internationales, surtout que le Royaume n'est pas seulement un pays émetteur d'émigrés mais aussi un pays d'accueil et de transit.

Il a également indiqué que son département accorde une grande importance à la promotion des droits culturels et de l'identité des migrants, rappelant à cet égard que le Royaume a pris des initiatives communes avec d'autres pays comme la France et la Belgique dans le but de mettre en place des espaces culturels à l'étranger permettant de faciliter l'intégration des membres de la communauté marocaine dans les pays d'accueil.

Pour sa part, le secrétaire général du CCDH, Mahjoub El Hiba, a souligné la nécessité d'adopter des conventions internationales contraignantes en la matière.

Après avoir indiqué que le Maroc devrait présenter un rapport au Comité des travailleurs migrants sur la situation de ces derniers, M. El Hiba a mis l'accent sur la nécessité de s'intéresser davantage aux conditions des immigrés qui affluent sur le Maroc.
Pour sa part, Driss Ajbali, membre du CCME, a rappelé que le Maroc est le deuxième pays à signer «la convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs familles».

Pour sa part, Abdelhamid Jamri, président du Comité des travailleurs migrants, a précisé que la convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants, entrée en vigueur en juillet 2003, a donné un nouveau souffle à la question migratoire.

De son côté, Aziz Sghir de la Direction de la migration et de la surveillance des frontières au ministère de l'Intérieur, a rappelé le vide législatif enregistré en la matière lors des années 90, soulignant que l'adoption de la loi 03-02 relative à la migration est un instrument juridique qui incrimine le trafic des migrants.

Le Maroc a signé une convention avec le Haut commissariat aux Réfugiés, en vertu de laquelle les travailleurs migrants jouissent de tous leurs droits sur le territoire du Royaume, a encore rappelé M. Sghir, indiquant que «les réseaux de migration emploient désormais des moyens développés et des ressources financières importantes».

Les autres participants ont mis l'accent sur la nécessité d'adopter des politiques et des approches de migration plus «globales», de mettre en place l'Observatoire de la migration et d'actualiser les conventions internationales signées par le Maroc dans ce domaine.

Par MAP

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